Cet extrait est tiré de la chronique mensuelle « Commerce en direct » de Bernard Colas, publiée dans Les Affaires. Pour lire l’article complet, cliquez ici.
Cette chronique revient sur une affaire qui pourrait toucher n’importe quel dirigeant québécois souhaitant étendre ses activités à l’étranger.
Jean-Pierre Apelian, président fondateur du Groupe Mercator, évolue depuis des décennies dans le transport et la logistique internationale.En 2014, pour soutenir sa filiale américaine, il accepte de signer une caution personnelle afin de garantir un prêt consenti par TCA Global Credit Master Fund, un fonds d’investissement basé aux îles Caïmans.
Comme beaucoup l’auraient fait, il se fie aux assurances de ses partenaires et signe le document, sans mesurer qu’il s’engageait sur un terrain juridique étranger et profondément hostile à l’esprit du droit québécois.